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Source Wikipedia

La Bugatti Type 41 dite Bugatti Royale est une automobile de la marque Bugatti, construite à partir de 1926 à six exemplaires par Ettore Bugatti et son fils Jean Bugatti.

Voiture la plus luxueuse de la marque, réservée de par son prix aux monarques et à l'élite, elle coûtait 500 000 francs d'époque, trois fois plus chère qu'une Rolls-Royce ; elle surclassait aussi les Hispano-Suiza et les Duesenberg.

Le Bugatti Royale a été construite à six exemplaires, dont seulement trois furent vendus du vivant d'Ettore Bugatti. Elle est dotée d'un moteur d'une cylindrée de 12 763 cm³ pour 300 chevaux et coûtait 500 000 francs. « Rien n'est trop beau, rien n'est trop cher » disait Ettore Bugatti dont la Bugatti Type 41 fut l'aboutissement de ses rêves de luxe.

Le bouchon de radiateur de cette voiture aux proportions monumentales a été réalisé par son frère Rembrandt Bugatti.

Le roadster piloté par Jean Bugatti aurait été chronométré à environ 205 km/h lors d'un essai sur l'anneau de Montlhéry. :blink: :blink: :blink:

8 cyl. en ligne, 125 même d'alésage et 130 même de course

12 763 cm³ (A × C : 125 × 130 même)

1 arbre à cames en tête - 3 soupapes par cylindre

1 seul carburateur construit par Bugatti spécialement pour la Royale.

Puissance estimée : 300 ch à 1800 tr/min

Cylindres en fonte, 2 bougies d'allumage par cylindre

Consommation : 60 litres aux 100 km

Poids du moteur : 350 kg

La boîte de vitesse est une boîte-pont à 3 rapports, la 2e constituant une prise directe, et la 3e étant une surmultipliée. Le couple du pont est de 16/54.

Vitesse de pointe : 200 km/h

Les six exemplaires de la Bugatti type 41 « Royale »

Les numéros de châssis sont ici accompagnés de l'appellation usuelle, donnée selon les caractéristiques de la carrosserie et l'identité de son propriétaire ou le nom du carrossier.

41.100 - Coupé du patron puis Coupé Napoléon

Bugatti Royale Coupé du Patron, châssis 41.100

Ce numéro de châssis 41.100 a porté les carrosseries suivantes :

Torpédo en 1926 (carrosserie récupérée sur une Packard). La voiture est aussi connu sous le nom de Coupé du Patron.

Coupé fiacre en 1928 (par Ettore Bugatti).

Berline de style hippomobile en 1928 (par Ettore Bugatti).

Coach en 1929 (par Weyman), détruit dans un accident sur la route de Paris à Strasbourg (Ettore Bugatti, alors au volant, s'est endormi en conduisant).

Coupé de ville en 1930 par Jean Bugatti (sur un nouveau châssis plus court) surnommé « Coupé du Patron » puis « Coupé Napoléon ».

Propriété de la collection Schlumpf de la Cité de l'automobile de Mulhouse. Fritz Schlumpf l'a racheté à la famille Bugatti en 1963.

41.111 - Roadster Esders puis Coupé de Ville Binder

Réplique de la Bugatti Royale Esders roadster avant sa transformation en Coupé de Ville Binder

Ce roadster de 1932, au numéro de chassis 41.111, est vendu au magnat de l'habillement Armand Esders. Elle est carrossée par Jean Bugatti avec deux couleurs de verts bi-ton. Ne devant pas rouler la nuit, la voiture ne comporte pas de phares, son chauffeur demande qu'ils soient rangés dans un coffre. Cette version est considérée comme étant une des plus belles Bugatti.

Coupé chauffeur en 1938 par Henri Binder. Le second propriétaire du châssis 41.111 a fait recarrosser le roadster en coupé de ville par le carrossier parisien Henri Binder. La voiture était destinée au roi de Roumanie et était blindée avec un poids de 4,5 t, mais celui-ci ne la prendra.

La voiture devient la propriété de Raymond Patenôtre. Son petit-fils Lionel Patenôtre précise qu'il l'utilise de 1935 à 1941 et se rendra réguliérement au palais de l'Elysée à son bord.

Le coupé Binder, le véhicule original appartient désormais à Bugatti Automobiles SAS.

Une réplique du roadster Esders est assemblée et achevée en 1991 par le Musée National de l'Automobile, Collection Schlumpf. Pour cela, ils ont utilisé un moteur d'autorail Bugatti (identique à part un simple allumage), ainsi que l'essentiel des éléments mécaniques provenant des réserves du musée. Ces pièces étaient à l'origine des pièces de rechange stockées à l'usine Bugatti et rachetées par Fritz Schlumpf. Ce véhicule est exposé à la Cité de l'Automobile, Collection Schlumpf à Mulhouse.

Bugatti Royale Type 41 Cabriolet Weinberger, châssis 41.121

Elle est vendue au Dr Joseph Fuchs, de Munich. En mai 1932, elle reçoit une version cabriolet crée par le carrossier Ludwig Weinberger en mai 1932.

Cette Royale fut par la suite vue en Asie, puis aux États-Unis. Abandonnée dans une casse de New-York, elle fut repérée puis achetée en 1941 par Chayne, ingénieur en chef de la General Motors.

Après avoir été restaurée, cette Royale fut offerte par Chayne au Musée Ford de Dearborn, Michigan, États-Unis, où elle est toujours exposée aujourd'hui. Elle était à l'origine de couleur noire, elle est aujourd'hui de couleur ivoire.

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J'ai toujours adoré cette auto :wub: :wub: :wub:

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Ce monstre tu veux dire... dont la mécanique a aussi équipé des locomotives (avec 2 moteurs)..... :blink:

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tu n'aimes pas???? Ce n'était pas exactement le même moteur, de plus donne moi une caisse de l'époque aussi performante et luxueuse!

Posté(e)

J'ai pas dit que j'aimais pas !!!!

C'était une folie furieuse à cette époque, même chose que la Veyron actuelle.....

Ma Bougatti préférée à moi c'est celle-là.....

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bugatti_Type_57 :smile:

Quelle cote actuellement pour une Royale ? :unsure: Je ne reste pas en dessous quand tu va annoncer le tarif.....

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euh franchement je n'en ai aucune idée je vais regarder. Je dirai plusieurs Millions! :bigrir: et puis il doit pas y en avoir souvent en vente vu que il n'y en a que 6!

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J'aime bien aussi cette bugatti, deja vu et touché au musée de l'automobile a mulhouse !!! -_-

Valeur actuelle de cette voiture debut 2011 : 12.2 millions € -_-

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